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19 articles avec la p'tite histoire

De l'Epicier à Sissi Fleurs..

Publié le par Evelyne Guyader-Debrabant

Pas facile pour moi de raconter cette période.

Mariée, j'étais partie vivre ma vie en Normandie..

Nous venions un weekend par mois environ.. Ivry-la-Bataille/Douai, c'était 4 heures de route (on ne prenait pas l'autoroute, on coupait par Beauvais, Amiens, etc..)

Alors ce qui se passait à Wagnonville, j'ai connu en pointillés.. On ne me disait pas tout !

Aussi de 1968 à 1975... je n'ai que mes souvenirs et quelques photos, les nôtres surtout !

Et quelques photos récupérées il y a longtemps..

Du magasin à Dorignies..

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et de la maison..

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(Là où je suis née : sur la dernière photo, sous la neige, fenêtre où il y a les vélos.. 😉..)

Et de l'établissement horticole..

On aperçoit notre voisine, l'école d'Agriculture de Wagnonville (c'est -->ICI), toute une histoire, mon histoire.. (c'est-->ICI)

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et quand nous y allions..

Les dimanches en famille (au premier plan, mon arrière-grand-mère, ma grand-mère..), le baptême de Christine, un Noêl, les premiers pas de Sébastien.. Jean-Pierre qui lave la voiture.. la R5 ! 😊

(diaporama)
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Puis les difficultés, les évènements moins heureux.. La maladie, puis le décès de ma grand-mère en avril 1974, suivi quelques mois plus tard, en décembre, du décès de mon arrière-grand-mère qui vivaient à la maison.. Rien ne va plus..

Jusqu'au départ.. pour ne pas dire la fuite.. "Sissi, c'est fini.." en 1975..

Dépôt de bilan, ventes, saisies ? Sauf erreur, car je n'ai rien suivi à l'époque, la propriété de Wagnonville a été "vendue" aux voisins, la famille Dehaese (amis de plusieurs générations), dont l'entreprise existe toujours ! (Leur page Facebook --->ici). Albert et Denise Dehaese et mes parents ont continué longtemps à se voir par la suite.

Donc en 1975, direction le Val d'Oise.. Un emploi pour chacun, toujours dans les fleurs..

Chef de Culture pour Papa, au Clos Bourgeois, établissement horticole, production de légumes, de fleurs, pépinières, à Parmain (fermé définitivement depuis..)

Jusque 1980... à nouveau "Les valises"...

En résumé.. (La Voix du Nord, dans les années 90..)

De l'Epicier à Sissi Fleurs..

Il racontait mieux que moi.. 😉 (même si le journaliste a fait quelques erreurs.. Parmain n'est pas dans les Yvelines ! 😂)

A suivre...

L'Epicier de son temps..

Publié le par Evelyne Guyader-Debrabant

Nous y voila.. Les années "Seclin"

  • 1950 - "L'épicerie de Papa et Maman.. Seclin"

Marié, père de famille (de moi..) et démobilisé, André (mon père), après avoir travaillé dans la branche (c'est le cas de le dire) arboriculture-horticulture, choisit finalement de retourner vers l'épicerie de Papa et Maman..

Il fera le représentant de commerce.. Classe, avec sa Peugeot 203, non ?

"Représentant en confitures..."

Mon Grand-père en 1932

L'épicerie de mon grand père, Pierre Debrabant, épicier, marchand de vins et spiritueux, "de Père en Fils depuis 1896".. (c'était aussi dans le slogan de Papa, on verra ça plus tard....)

Ci-dessous des documents des années 30.. 

Une photo et des factures..

Mon grand-père, ma grand-mère (l'enfant doit être mon parrain Jean Turbelin) et des factures de l'époque.. (oui, les factures sont au nom des parents de mon parrain, à savoir la sœur jumelle de ma grand-mère, Suzanne et son époux Augustin Turbelin, qui tenaient un bistrot)

L'Epicier de son temps..
L'Epicier de son temps..L'Epicier de son temps..

Ah.. le Souka.. qu'on recevait par cuves entières (camions-citerne), puis qu'on mettait en fûts ou barriques (la différence ? hein ? moi je sais !).. Si mes souvenirs sont bons, le Souka était un vin d'Algérie .. un bon gros rouge qui tache..

Mais revenons aux années 50.. La cave

L'Epicier de son temps..L'Epicier de son temps..

 

  • 1951 : "Nanar" - Naissance de mon frère, Bernard, le 16 juin !

(J'ai juste 18 mois..)

Je n'ai hélas pas de photos de mon frère bébé.. 

En octobre de la même année, naissance de ma cousine Odile, chez mon oncle Michel et ma Tante Jeanne !

La famille s'agrandit !

Puis il y aura Guy, puis Sylvie, plus tard.... (qui n'est pas sur les photos)

L'Epicier de son temps..
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L'Epicier de son temps..
L'Epicier de son temps..

Fin des années 50, fin des années d'insouciance..

"..et déconfiture"

La famille Debrabant éclate.. Mon oncle et ma tante quittent Seclin..

Papa reprend seul avec Maman, l'affaire d'épicerie en gros et ouvre un magasin d'épicerie de détail. Ma grand-mère restera avec nous et tiendra la comptabilité et la caisse.. Je m'en souviens de ces soirs où je l'aidais à faire la caisse, compter les billets et les pièces.. Et surtout qu'elle me disait "N'oublies pas de te laver les mains, c'est sale des sous !" 😆

"Debrabant, l'Epicier de son temps" est né ! Premier magasin "libre-service" du coin.. !

L'Epicier de son temps..
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  • 1959 : "l'épicerie à roulette"..

Un camion magasin, d'abord un "Tube" Citroën, puis des bus aménagés en magasin "libre-service"..

L'Epicier de son temps..
L'Epicier de son temps..
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L'Epicier de son temps..
L'Epicier de son temps..
  • 1964/1965 : "Bernard dans la cornière"

Mon p'tit frère quitte l'école et choisit de travailler comme apprenti monteur en cornière perforée (chez P.A.I. Profil Acier Idéal à Lille).. plutôt qu'entrer en 6e.. A l'époque on pouvait quitter l'école à 14 ans.. D'où les rayonnages en cornières perforées au magasin, dans les bus libre-service..

  • 1965 : "Evelyne se fait des cheveux".. 😉

Mon BEPC en main, je décide de quitter l'école pour devenir apprentie coiffeuse.. Mon père n'était as trop d'accord.. Il me voyait faire de hautes études commerciales.. oui, oui.. HEC.. Ben non.. Ma meilleure copine était apprentie coiffeuse (Coucou Brigitte !). Un coiffeur du salon où elle travaillait s'installait à son compte et cherchait une apprentie.. Allez hop.. J'y vais ! Il m'embauche ! A l'époque il fallait être présenté par les parents.. Finalement, ils n'ont pas dit non.. Me voilà apprentie coiffeuse, à Lille, en 1965.. Puis problèmes de santé.. Et mon "patron" qui doit se séparer d'une de ses deux apprenties.. Ce sera moi.. Fin 1966, j'arrête..

Dans le même temps, en juillet 1965, sur la base aérienne de Lesquin, j'ai rencontré celui qui deviendra mon mari, trois ans plus tard ! 😊..

1967 : Mon père me trouve du travail quelques mois comme secrétaire dans une école de pilotage à l'aéroport de Lille/Lesquin.. Puis je travaille à la comptabilité de l'entreprise paternelle avec ma grand-mère. Parallèlement, je prends des cours de "sténo-dactylo" chez Pigier, à Lille, puis à Douai, en 1968.. Pourquoi Douai ?...

  • 1967 : "Papy, c'est fini"..

Le 24 Octobre 1967, à Wagnonville (Douai), décès de mon grand-père maternel, Pierre Victor Jovenet.. Il a tout juste 59 ans.. Accident de carabine ou suicide.. on ne saura jamais.. En tous cas, moi, je ne saurai jamais.. J'ai 17 ans, c'est une histoire de "grands".. (Et plus personne pour m'en dire plus maintenant..)

Anecdote : Je résous à l'instant une énigme. Dans son manuscrit plus haut, mon père a écrit "Sylvie des Trois Ormes".. Je ne sais pas de quoi il s'agit. Par curiosité, là, à l'instant, ce vendredi 28 octobre 2022 où je suis en train d'écrire ce billet, je me dis "tiens je vais voir si il y a quelque chose à ce sujet sur Google".. Bingo ! Je découvre qu'il s'agit d'une série (à l'époque on disait "un feuilleton") qui se passe dans le domaine de l'agriculture et qui parle de l'avenir d'une ferme..

Voilà, au décès de Papy Jovenet, Mamy se retrouve, avec son beau-frère Augustin et mon arrière-grand-mère Jovenet, à la tête de l'exploitation horticole.. et donc Papa, dont c'est le métier d'origine.. réfléchit.. et envisage de "sauver Wagnonville". Puis l'épicerie va moins bien avec l'arrivée des "Auchan", "Carrefour", "Leclerc", etc.. Mon oncle Michel est revenu à Seclin et travaille à l'épicerie.. donc.. un choix sera fait.. Michel reprendra l'épicerie.

  • 1968 : "Sauver Wagnonville"
L'Epicier de son temps..

Papa et Maman.. Papa porte la blouse qu'il portait au magasin à Seclin..

Je pense que cette photo date de la période "entre deux".. où il est entre l'épicerie à Seclin et l'entreprise d'horticulture de Wagnonville (Douai)..

"Des couronnes et des croix" parce qu'on y fait de la production florale, pour les clients fleuristes, et pour le magasin de fleurs.. qu'ils allaient acquérir.. à Dorignies.. On en a fait des couronnes et des croix de fleurs..

Je reviendrai sûrement sur la période "L'épicier de son Temps".. Entre le magasin et l'aéroport de Lesquin et son amour pour  l'aviation qu'il fait partager à ses clients ! (et à toute la famille..)

Sur le manuscrit, il a écrit "Toute ma vie, j'ai rêvé...". Non il n'a pas rêvé d'être une hôtesse de l'air, mais de piloter.. et il l'a fait..

Et retour à Wagnonville..

La suite au prochain numéro !

1949... L'Année, avec un grand A...

Publié le par Evelyne Guyader-Debrabant

Ah ? Une année qui me parle à moi aussi, et pour cause, c'est l'année de ma naissance..

Mais d'abord.. 1949.. ils ont 20 ans tous les deux.. ou presque.. André est né le 12 février 1929 et Marcelle, dite "Nénette", est née le 15 septembre 1929

  • 1949 : "L'union fait la rose".. Douai... "La Fleur au fusil".. écrivait-il..
  • La Fleur au fusil.. l'armée.. en Allemagne.. à Diez, comme chauffeur de la musique du Régiment (j'ai su lequel mais je ne retrouve pas)

(Diaporama - Cliquer sur une photo pour voir en grand format et faire défiler)

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La quille qui arrivera plus vite que pour les autres... et pour cause...

Il envoie des cartes postales à sa chérie.. dont une au dos de laquelle il y a comme  une annonce...

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  • L'Union fait la Rose.. (pourtant le carton sera bleu.. voir plus bas..)

Cette année là.. Le mariage, le 16 juillet 1949 à Douai..

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Et pour bien finir l'année...

Me voilà ! J'arrive au monde ! Je débarque dans leur vie !

(j'aurais bien aimé savoir pourquoi mon carton est bleu..)

Chargé de famille, mon père est démobilisé.. Et voila l'année 1950 qui se pointe.. et le retour à Seclin..

A suivre !

André, les 20 premières années..

Publié le par Evelyne Guyader-Debrabant

1929-1949..

  • 12 février 1929 : naissance d'André Gustave François, fils de Pierre Edgard Charlemagne DEBRABANT (32 ans), Négociant, marchand de Vins et Spiritueux et Simonne CREYF (22 ans), sans profession

Quelques images entre1929 à 1938..

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Le "grand" frère, Michel, n'est jamais bien loin.. 😉

  • 1940 : la guerre.. exode au Portail*.. où, dit-il, il découvre le goût de la terre.. 
André, les 20 premières années..
André, les 20 premières années..
André, les 20 premières années..

*Propriété de la famille Motillon, l'oncle Georges et la tante Blanche, sœur de ma grand-mère Simone.

Extrait d'une ébauche de mémoires que le cousin Gilbert m'a gentiment faite parvenir en août 2020..

""Le Portail", ancien rendez-vous de chasse, était une bâtisse imposante d'une vingtaine de pièces, en état vétuste, entourée de douves et de 120 hectares de terres, surtout de forêt. L'endroit allait être le théâtre d'une forte affluence en mai 40,
car mon père y hébergea une grande partie de la famille seclinoise : oncles, tantes, cousins, cousines et même quelques amis, au total une trentaine de personnes, le temps que la guerre-éclair s'achève dans le nord de la France avec la capitulation de Pétain. Je fus bien-sûr de la partie, mais évidemment trop petit pour m'en souvenir. Mon père, en raison de son âge et de ses états de service, fut épargné par la nouvelle faucheuse. Malgré les circonstances, aux dires des plus anciens, ce fut un épisode dont tout le monde garda paradoxalement un souvenir très joyeux. La plupart des familles, y compris la nôtre, réintégrèrent Seclin dès le mois de juin. Oncle Pierre et tante Simone* nantis d'un jeune chiot qu'ils appelèrent "Portail" en souvenir. Ce chien de race indéfinissable, mais très intelligent, vécut très longtemps et je m'en souviens très bien.."

*mes grands-parents paternels

- Gilbert, Merci ! Moi qui me suis toujours posé des questions sur ce fameux Portail.. Et si tu me lis, et que tu vois une objection à ce que j'aie cité un extrait de tes écrits (copié-collé), fais m'en part.

(N.B. : Je ne pensais pas que je serai, moi aussi, en train d'écrire des "mémoires" deux ans après que tu m'aies fait parvenir ce premier jet de tes mémoires familiales..)

Ce que j'ai pu en entendre parler, du Portail..! Un jour nous y sommes même allés en pèlerinage, quand j'avais une dizaine d'années.. On a été reçus dans la famille Motillon là-bas. Je me souviens du tourain à l'ail..

C'est certain que ce fut une parenthèse joyeuse dans ce contexte de la guerre.. Puis quand il sont rentrés, il me semble que la maison avait été détruite.. (j'ai vu passer des photos, qui feront l'objet d'un autre billet).

  • 1941-42 : retour à Seclin. Gondecourt, je pense que c'est le collège... Vacances à la Ferme.. (Je n'ai pas de photos.. où si j'en trouve, j'y reviendrai)
  • 1944 : le choix. L'Ecole d'Agriculture de Wagnonville ((cliquer-->ici)
  • 1945 : "Nénette".. les fleurs.. la fleur

Et voila.. à Wagnonville il rencontre la fille des voisins de l'école, des horticulteurs, la famille Jovenet.. Marcelle, qu'on surnomme "Nénette", qui deviendra.. son épouse, puis ma maman.. (mais ça ce sera en 1949)

André, les 20 premières années..
André, les 20 premières années..
André, les 20 premières années..
André, les 20 premières années..
André, les 20 premières années..
André, les 20 premières années..
  • 1947 : Les poires à Sin-le Noble.. Premier emploi.. (il s'était spécialisé en arboriculture, taille des arbres fruitiers..) A Wagnonville a été "inventée" la taille "Lorette".

"La taille courte d'été, ou taille Lorette, du nom de son auteur, M. Lorette, chef de pratique horticole à l'École d'agriculture de Wagnonville (Nord), s'applique au poirier et au pommier." (cliquer-->ici)

  • 1948 : Les Fleurs. Van den Heede.

(je ne trouve rien que cet extrait de la Voix du Nord qui parle de fleuristes "C’est le plus ancien établissement horticole de la métropole". Ce doit être ces Van den Heede là.. je suppose)

  • 1949 : "L'union fait la rose".. Douai... "La Fleur au fusil"..

Cette année là ! Quelle bonne année ! Mais ça fera l'objet d'un autre billet.. Année tellement importante.. 😉

L'Envie d'avoir Envie..

Publié le par Evelyne Guyader-Debrabant

L'envie de reprendre et d'écrire ici parce qu'il n'y avait pas que la boite à chaussures dans ce que j'ai ramené du Nord, fin juillet..

Il y avait un carton, avec des "papiers" et autres.. dans un triste état, certains tout collé, moisis.. Mais ça valait le coup d'y mettre les mains, quitte à les laver toutes les 5 minutes.. (oui, j'aurais pu, comme ça se fait, mettre des gants..).. J'ai profité de ces jours de "beau temps" un peu moins chauds (façon de parler) pour emmener ça, par paquets sur la table du balcon.. Et voila.. Découverte qui sera certainement la "colonne vertébrale", le fil rouge, de mes prochains billets..

Deux feuilles A4, écrites par mon père.. André Debrabant.

  • Chronologie de 1929 à 1989..
L'Envie d'avoir Envie..L'Envie d'avoir Envie..

Mon père avait beaucoup d'humour et maniait le second degré avec excellence.. Il y a des termes, des noms, des jeux de mots, que, pour ceux qui ne savent pas.. il faudra peut-être que je "traduise".. moi qui sais, peut-être pas tout, loin de là, mais qui ai su, ou entendu, ou deviné, quand même un peu de quelques une de ces "histoires"..

Aaaah.. 😁 mon gendre qui voulait en savoir plus sur les "personnalités" que mes parents ont rencontrées, croisées, cotoyées.. un jour, ou plusieurs, ou plusieurs mois, plusieurs années...

Mais il va falloir patienter le temps que je mette tout ça en ordre et que j'étaie avec les photos ! Car j'ai aussi des photos !

Qui veut des lettres manuscrites et des autographes de notre Brigitte Bardot nationale ? J'ai récupéré ceux de mon frère, de ma grand-mère.. Toute la famille en a eu.. même moi, dont je n'ai jamais parlé, (oui, oui, j'ai reçu un autographe personnalisé de BB) car je ne suis jamais allée à la Madrague, et ne  porte pas BB dans mon coeur plus que cela**. Mon frère, y est allé, je crois..  Bon, j'ai aussi des photos mais.. n'ayant pas (ou plus) l'auteur à portée, pour demander authentification et autorisation.. je me garderai de les partager.. Mes parents n'ont fait que passer quelques mois, à La Madrague d'avril à août 1982.

**J'ai encore souvenir de ce que mes parents m'en ont raconté, de cette "grande" dame.. des concombres qu'elle balançait à la tête de ma mère et des noms d'oiseau dont elle l'affublait, pour lui envoyer des gerbes de fleurs le lendemain. C'est clair que cette dame préfère les animaux aux humains..

Mais çà, c'était dans les années 80.. C'était l'introduction.. 😉

On va repartir du début.. du commencement.. de mes grands-parents paternels, qui donnèrent naissance, après mon oncle Michel en 1927, à mon père, André, le 12 février 1929..

L'Envie d'avoir Envie..
L'Envie d'avoir Envie..

A suivre..

Vingt et un Septembre..

Publié le par Evelyne Guyader-Debrabant

C'était en 1968

Vingt et un Septembre..
Vingt et un Septembre..

Evelyne Micheline Andrée Debrabant

Mariée le 21 septembre 1968, Nord-Pas-de-Calais - Douai, 59500, Nord, Nord-Pas-de-Calais, FRANCE, avec Jean-Pierre François Louis GUYADER 1946-1985 (Parents : Jean GUYADER 1920-2012 & Yvonne Lucienne MAYET 1922-1993)

21 Septembre 1968, suite et fin...

Publié le par lafamilledeve.over-blog.com

Le Repas !

Nous étions une bonne soixantaine de personnes.. Nous avions loué une salle, place St Amé, à Douai..

Il y eut d'abord le vin d'honneur, avec les amis et connaissances, tous ceux qui nous avaient fait l'honneur de leur présence à la cérémonie.. et ils étaient nombreux, mes parents étant commerçants..

Puis le repas.. entretemps nous étions allés faire les photos, en studio, comme ça se faisait encore à l'époque..

Le Menu..

 

21 Septembre 1968, suite et fin...21 Septembre 1968, suite et fin...

Vins et Champagne soigneusement choisis pas Papa.. quelques grands crus.. mis de côté pour l'occasion quand nous avions encore l'épicerie à Seclin.. (reprise entre temps par mon oncle et ma tante).

Au repas familial, le midi, entre les deux cérémonies (mairie le matin et église l'après-midi) , nous avons ouvert un Mouton-Rotschild 1949 ! Année de ma naissance.. Un magnum que papa avait soigneusement gardé de nombreuses années à la cave pour la circonstance.

Pour le menu, tout était "fait maison", les légumes "du jardin", les poulets de notre poulailler, élevés spécialement aussi pour la circonstance..

Le cuisinier était le frère de ma meilleure amie.

Puis nous avons dansé, sur les musiques de l'époque et au son des musiques antillaises de notre ami Cyril Aventurin !

Voila.. c'était il y a 50 ans..

J'espère remettre la main prochainement sur les albums photos et pouvoir en partager ici quelques unes..

Mise à jour de quelques individus !!

Publié le par lafamilledeve.over-blog.com

Mise à jour de quelques individus !!

J'ai pu travailler un peu sur mon retard hier soir.. C'est toujours ça de fait ! J'en suis à 505 individus !!

Et la semaine dernière j'ai même eu un coup de main de Jacqueline !

Jacqueline est la voisine de Papy Guyader dont j'ai fait la connaissance un jour sur Généanet ! Toute une histoire un peu longue à raconter ici, ce fameux hasard qui nous fait dire souvent que le monde est petit. Depuis nous avons eu le plaisir de nous rencontrer dans la vraie vie et de garder contact grâce à nos passions communes pour les blogs, la photo et la généalogie.. Et voila..

L'autre jour j'ai reçu un message par Généanet... et surprise :

Jacqueline SUREE (jsuree)
Vendredi 14 Février - 1
0:03

  • "Quand j'en ai fini avec les miens, je me plonge dans la vie des autres :-). J'espère que vous me pardonnerez. Comme je n'ai rien remarqué sur votre arbre je me suis dit que vous n'aviez peut-être pas encore été fouiller de ce côté de leur vie militaire.Tout ça pour vous dire que sur la fiche de votre GP* (AD59-registre militaire) il est mentionné qu'en 1940 il était domicilié au Château Le Portail à Jazeneuil (86).***

Et sur celle de votre AGP**, qu'en 1892 il était teinturier, qu'en 1893 il habitait Neuilly puis qu'en 1914-18 il a travaillé à la filature Lesur à Cires les Mello (60) puis toujours à Cires les Mello dans l'épicerie en gros...."

* mon grand-père paternel : Pierre Edgard Charlemagne DEBRABANT 1896-1958

** mon arrière-grand père paternel : Edgard Léon Gustave DEBRABANT 1872-1951

*** Le Château du Portail a appartenu à la famille Motillon, Blanche CREYF (épouse Motillon) étant la soeur de ma grand-mère paternelle Simonne CREYF

Alors, "le Portail"... et voila ce que je répondais à Jacqueline :

"Le Portail".. si vous saviez combien de fois j'en ai entendu parler.. Que j'ai l'impression presque d'y avoir vécu ! Et pourtant pas assez pour en avoir des souvenirs précis.. enfin, précis pour l'arbre.. mais j'ai pas mal de photos.. et plein de cartes postales de Jazeneuil et environs..

Toute la famille a "évacué" au Portail pendant la guerre.. Ils y ont vécu des années mémorables suffisamment pour y avoir gardé des amis à l'époque.. Ma grand-mère paternelle avait appelé son chien "Portail"......

D'autant que sur mon arrière-grand père paternel, à part qu'il était épicier en gros, et surtout "négociant en vins et spiritueux", et fondateur de l'entreprise d'épicerie (mon père avait mis sur son slogan "de père en fils depuis 1896") je ne sais rien du tout ! Comme mon autre agp, il a "disparu" de la famille pour aller vivre une autre vie ailleurs.. On ne parlait donc que peu d'eux, pour ne pas dire jamais.. Mes deux AGM, elles, restées seules donc, vivaient avec nous, dans les toutes premières années de ma vie..

Les traces que j'ai retrouvées, cependant, sont toutes dans le Nord.. à part les dernières années de mon AGP Debrabant, dont je savais qu'il était dcd à Arbois (nous étions allés sur sa tombe avec mes parents lors de vacances). Il a été l'objet de mes premières recherches et premiers éléments trouvés facilement, dont la découverte qu'il était divorcé de mon arrière-grand-mère et remarié.

Enfin voila.. Mais je suis consciente que plutôt que m'attacher à étudier les plus proches, je me suis plus attachée à remonter.. et sans doute un peu trop, au point de me perdre !! ;-)

Merci, Jacqueline ! On en reparle ! Ca nous changera de la photo !! ;-)"

Et ce n'était pas fini ! D'autres messages suivirent, avec des informations intéressantes que j'ignorais totalement !

  • "Sur l'acte de mariage Jovenet X Lafrance on note que Pierre Jovenet*** est décédé à Caen le 22/2/1899."
  • "Oui c'est bien votre petit cordonnier né en 1846.On peut se demander pourquoi il est venu mourir à Caen le 22 février 1899, au hameau de la Maladrerie. Mais quand on cherche un peu, voilà qu'on s'aperçoit que la Maladrerie était une prison......"

*** : Pierre Eugène JOVENET 1846-1899

Et voila comment on avance à petits pas.. parfois même sans chercher ! Merci Jacqueline !

Ci dessous, quelques photos, et un lien vers l'histoire du Château du Portail.

Mise à jour de quelques individus !!
Mise à jour de quelques individus !!
Mise à jour de quelques individus !!

Mon Grand-père, la boxe et... Georges Carpentier..

Publié le par lafamilledeve.over-blog.com

Mon Grand-père, la boxe et... Georges Carpentier..

..et l'occasion de partager quelques photos de mon grand-père paternel,

Pierre Edgard Charlemagne DEBRABANT

né en 1896.

qui fut champion local de boxe amateur catégorie poids plume ou mouche.. je ne sais plus bien..

Ma grand-mère et mon père m'ont rapporté qu' à cette époque il aurait échangé quelques crochets ou uppercuts avec Georges Carpentier... qui aurait 120 ans aujourd'hui.

Mon grand-père, l'homme au chapeau blanc.. Quelle élégance...

Mon grand-père, l'homme au chapeau blanc.. Quelle élégance...

Dors Min P'Tit Quinquin, Min P'Tit Pouchin...

Publié le par lafamilledeve.over-blog.com

Dors Min P'Tit Quinquin, Min P'Tit Pouchin...

Le P’tit Quinquin est une chanson du poète lillois Alexandre Desrousseaux (1820-1892), écrite en 1853 en ch'ti, une des deux langues régionales de la région française du Nord-Pas-de-Calais. Son titre original est L'canchon Dormoire, autrement dit berceuse. Mais plus qu'une berceuse, cette chanson illustre la vie intime des ouvrières dans ce Nord de la fin du XIXe siècle.... (la suite sur wikipedia)

Pour rendre hommage au chansonnier la ville de Lille fit élever une statue qui est située, square Dutilleul, en bordure de la rue Nationale.
Celle-ci est réalisée par le sculpteur Eugène DÉPLECHIN et fut inaugurée le 17 août 1902.
Cette jeune femme chantant une berceuse à son enfant pour tenter de l’endormir, se sent protégée sous le buste du chansonnier... (lire la suite sur Statues et Monuments de la Région Nord Pas-de-Calais)

Les paroles sont ici

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