L'énigme du jour.. : les métiers
Me voila repartie sur ma généalogie..
Aujourd'hui je traite la note de Généanet du 6 mai 2014 (je remonte dans les notes en attente).
- HERFAUX Catherine - la mère - Conjoint : BOUFFLERS Aubert
- DELEDEULLE Jean - au moins un parent - Conjoint : ROGIER Barbe
- CUVELIER Anselot - la mère - Conjoint : GUILLEBERT Claire
- GUILLEBERT Claire - au moins un parent - Conjoint : CUVELIER Anselot
Une surprise : j'ai ces personnes sur mon arbre généanet et pas dans mon ordinateur.. Mystère.. aurais-je oublié d'enregistrer mon travail précédemment ?
Bref..
En traitant l'individu 1 et remontant ses ascendants et ceux de son conjoint, je découvre deux nouvelles professions parmi mes ancêtres qui sont jusque là, en majorité fermier, agriculteur, laboureur, etc..
Aubert BOUFFLERS, Marié avant mai 1663 avec Catherine HERFAUX était carlier :
Carlier = carrelier = Paveur ou personne posant plus généralement des carreaux en terre, marbre, pierre.
Selon "Émile Littré-Dictionnaire de la langue française (1872-77)" : carrelier : Artisan qui façonne et cuit des carreaux pour garnir le sol des appartements. Étymologie : Carrel, carreau.
Mais... j'ai aussi lu que....
...selon les époques, suivant les régions, on trouve aussi ceci :
Carlier (quand il s'agit du nom de famille....) - Nom fréquent en Picardie et en Artois, notamment dans l'Aisne, qui est une forme contractée de carrelier (= charron). Avec le même sens : Carliez, Carlié (59, 62).
Le carlier serait donc un charron. Ca complique..
Selon Wikipédia : le métier de charron... le charron qu'il faut distinguer du fabricant exclusif de roues rodier, royer ou rouyer en Lorraine, embardeur de roues était appelé de noms différents, caron en langue picarde, Wagner en langue allemande d'Alsace. Il portait divers sobriquets ou surnoms selon les régions : charrelier, carrelier, carlier dans le Nord de la France.
Leur fille, Antoinette BOUFFLERS 1668- a épousé le 6 février 1697, Eloy LUCAS 1663-1702/, un maréchal ferrant...
Le maréchal-ferrant est un artisan dont le métier consiste à ferrer les pieds des chevaux et autres équidés et à s'occuper de leur parage. Le ferrage des bovins de trait est aujourd'hui rarement pratiqué. C'est un métier vieux de plus de 3000 ans. Il existe environ 1600 maréchaux-ferrants en France
Le terme de « maréchal » provient de l'ancien français Marhskalk, qui désignait un domestique qui soignait les chevaux. Le mot a ensuite pris deux sens différents, désignant l'artisan chargé de ferrer les chevaux ainsi que l'officier préposé aux soins des chevaux. Le mot « maréchal-ferrant » a été créé pour distinguer ces deux métiers.
En général, le maréchal ferrant, en plus du ferrage des chevaux (mais aussi des bovidés) soignait également l'animal en cas de nécessité.
(Source document : Château Beloeil. Lille.)
Tapisserie du 17e siècle représentant un maréchal ferrant au travail. (Source document : Château Beloeil. Lille.)